ODE A ROBERT ET GERARD

Ode à Robert et Gérard (billet spécial pour Elleiryc, les autres, vous ne pourrez malheureusement (ou heureusement...) pas comprendre...): attention, c'est du grand art! ;)

Robert,
tu es beau comme un cimetière,
et tes dents dures comme la pierre;
mais ton coeur est plus tendre qu'un hamster,
et tu ne sens pas le munster
;)
Mais tu es plus bordélique que mon frère,
et encore moins modeste qu'Eygurande et sa mère (ça faut l'faire!).
Oui, je sais, t'es un grand timide solitaire,
mais un mec qui a peur de traverser la rue et qui appelle sa chienne "Patty"...ben ça, va pas le faire!


Gérard,
tes yeux sont plus bleux que ceux des cafards,
ton regard plus transparent qu'une tranche de lard,
et quand tu embrasseras Elleiryc avec la fougue de Giscard,
pense à moi, espèce de connard!
:D
Mais de toute façon tu ne rentres pas dans mon placard,
trop musclé et immature (bien que je te mettrais volontiers dans mon plumard!).
Cela dit, y a un problème: même si t'étais plus con qu'un têtard,
ben t'es si beau que ma raison fuit plus rapidement qu'un couguar!

Alors Elleiryc, ça te va comme ça?!

RAME, RAME, RAMEURS, RAMEZ!...

Notice d'utilisation des ressources universitaires pour étudiant(e) de quatrième année en orthophonie, naviguant à vue...dans le brouillard, sur un radeau de connaissances, dans un océan de priorités qui se bousculent et forment d'insurmontables vagues qui malmènent le radeau, avec une petite cuillère comme rame et un rouleau de sopalin comme longue vue:

1-Etalez vos affaires sur une table, sortez votre PC.

2-Partez faire une recherche documentaire sur les postes hi-tech de la BU. Mot clé sans importance aucune. La recherche est possible à partir de votre propre PC, mais les autres congénères entassés dans ce lieu saint ne verront alors pas l'étudiant en perdition, bloc note à la main, traverser la salle d'un pas décidé pour aller quérir quelque livre sacré.

3-Hochez la tête face à l'écran, notez la référence, et lancez-vous à la recherche du livre en question, si possible dans une autre salle, histoire de croiser un peu plus de monde sur le chemin.

4-Après vous être volontairement perdu dans les rayonnages, arrêtez-vous face à la bonne étagère, prenez le dit-livre (ou un autre, après tout peu importe), et suspendez votre respiration en regardant (lire est superflu) un autre ouvrage dans votre champ de vision. Prenez-le également, ainsi que deux ou trois autres. Pensez à faire semblant de lire le résumé de la quatrième de couverture pour ne pas attirer les soupçons.

5-Repartez ainsi chargé jusqu'à votre radeau, transformé pour quelques heures en table de travail. Etalez-y les livres, choisissez-en un au hasard. Regardez le sommaire pour que le voisin de BU pense que vous savez ce que vous cherchez, et feuilletez jusqu'à vous arrêter sur une page.

6-Gardez quelques instant votre regard sur la page, dans un style "je lis en comprenant ce que je lis", allumez votre ordinateur dans le style "je vais fair la synthèse de ce que je lis", et profitez de la connexion wifi gratuite de la BU pour surfer sur tout site de votre connaissance qui soit éloigné le plus possible de votre sujet de mémoire. NB: il vous faudra toujours avoir en icone le fichier Word ou PDF d'un article intelligent et en rapport avec votre mémoire, au cas où un collègue étudiant ortho passerait par là (auquel cas il vous faudra alors subtilement cacher à l'aide de vos blocs notes les ouvrages qui trainent sur la table: le point n°4 vous ayant fait choisir au hasard ces livres... Ah ben oui, je n'ai jamais dit que c'était facile d'être un fumiste!)

7-Afin de ne pas éveiller le doute de vos confrères et consoeurs de galère installés à la même table, pensez à regarder votre livre de temps en temps, et à tourner les pages.

8-Après quelques heures, vous pourrez rentrer chez vous, le coeur léger et l'âme libérée d'avoir accompli votre devoir journalier. Attention: n'oubliez pas d'emprunter des livres en partant: si vous pouvez, allez jusqu'à 5, le maximum empruntable (faites bonne impression jusqu'à la fin, c'est la clé du succès!)

;)

FAIBLE

Putain de sensibilité à la con

Effleurez-moi, et c'est comme si vous me griffiez jusqu'au sang
Une tape amicale dans le dos, et je m'effondre
Un souffle de raillerie, et j'étouffe comme si vous m'aviez privée de mon propre souffle
Même la plus douce caresse me fait l'effet d'une brûlure insoutenable
Mais je ne peux fuir
Panique
Réaction de survie: attaquer
Envie, ou plutôt nécessité de vous réduire au silence, arrêter tout
C'est vous ou moi
Pas que je vous veuille foncièrement du mal, non, mais, à ce moment précis, seule la bienséance (et la peur) me retient de vous clouer au sol, de vous ôter toute possibilité de me toucher
Si seulement, à ce moment précis, vous pouviez disparaître avant que je ne me perde complètement
Parce que plus je vous aime, plus vous me faites mal

LUMIX 1